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Walt & Skeezix 1921-1934
Immense classique aux Etats-Unis, la série Gasoline Alley de Frank King a commencé en 1918, mais c’est en 1921 que Walt, le célibataire endurci, découvre devant sa porte un nouveau-né, qu’il baptise Skeezix. L’artiste le fait vieillir au fil des strips, jusqu’à son départ pour la guerre. Les quatre-vingt planches réunies ici ont été publiées entre 1921 et 1934 et sont éditées en France pour la première fois. Un bijou du patrimoine américain.
Frank King
Né en 1883 dans l’État du Wisconsin, Frank King passe l’essentiel de sa carrière à Chicago, et participe à l’essor des grands empires de la presse dans les années 20. Pour le Chicago American, puis l’Examiner et enfin le Chicago Tribune, il imagine différents strips et rencontre son premier succès avec la série Bobby Make-Believe.
Mais c’est véritablement le lancement de Gasoline Alley, ode à la voiture et à la classe moyenne des suburbs pré-Grande Dépression, qui l’installe au panthéon des auteurs américains de bande dessinée.
Jusqu’en 1959, Walt et Skeezix coulent de jours heureux sous sa plume, puis il prend sa retraite — mais pas Walt et Skeezix, dont les aventures quotidiennes paraissent encore. Jusq’à sa mort en 1969, on l’imagine vieillir heureux mais dans un relatif anonymat, entre balades en forêt et lectures au coin du feu, avant qu’une poignée de passionnés ne déploient de prodigieux efforts pour rééditer son œuvre.
Référence absolue de Chris Ware, mais également de Joe Matt, et d’autres dessinateurs de cette génération, Frank King mérite bien sa place aux côtés de Winsor McCay, Herriman ou Charles Schulz, parmi les plus grands artistes du comic strip américain.
Mais c’est véritablement le lancement de Gasoline Alley, ode à la voiture et à la classe moyenne des suburbs pré-Grande Dépression, qui l’installe au panthéon des auteurs américains de bande dessinée.
Jusqu’en 1959, Walt et Skeezix coulent de jours heureux sous sa plume, puis il prend sa retraite — mais pas Walt et Skeezix, dont les aventures quotidiennes paraissent encore. Jusq’à sa mort en 1969, on l’imagine vieillir heureux mais dans un relatif anonymat, entre balades en forêt et lectures au coin du feu, avant qu’une poignée de passionnés ne déploient de prodigieux efforts pour rééditer son œuvre.
Référence absolue de Chris Ware, mais également de Joe Matt, et d’autres dessinateurs de cette génération, Frank King mérite bien sa place aux côtés de Winsor McCay, Herriman ou Charles Schulz, parmi les plus grands artistes du comic strip américain.