51e ÉDITION – Rendez-vous en 2024 !
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51e ÉDITION – Rendez-vous en 2024 !

Le nouveau monde

6 PIEDS SOUS TERRE

Le nouveau monde - N49
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Aniss El Hamouri Fabcaro Gilles Rochier Gwenaël Manac'h David Vandermeulen Nicolas Moog Alexandre De Moté Lilian Coquillaud Marine Levéel tienstiens Paul B-gnet

Ils brûlent, volume 1 : Cendre et Rivière
Ils brûlent, volume 1 : Cendre et Rivière
Sélection Officielle 2023

Dans un monde médiéval hostile où sévit une implacable chasse aux sorcières, le jeune Georg aide Ongle et Pluie, deux étranges jeunes filles au passé traumatique, à fuir le Sanctuaire, une prison de l’inquisition. Dotées de pouvoirs effrayants pour le commun des mortels et bien incapables d’expliquer leurs origines, ni même qui elles sont, Ongle et Pluie, accompagnées de Georg, se lancent dans une errance désespérée à travers le pays. Georg découvre peu à peu la profondeur des séquelles que les maltraitances physiques et psychiques ont laissées à Ongle et Pluie et à quel point il s’est engagé dans une quête qui le dépasse. Armé de sa bienveillance et de sa candeur, il tente de les aider, pas-à-pas, à guérir.

Où trouver cependant un lieu sûr, dans ce monde qui veut leur mort ? D’autant qu’un implacable inquisiteur, surnommé Le Mage, est sur leurs traces et semble capable de les trouver jusque dans leurs rêves. Recevront-iels l’aide de cette étrange voix venue des tréfonds de la forêt dans laquelle iels s’enfoncent inexorablement ?

Ils brûlent est un récit mystique et poétique sur l’identité, le traumatisme, la difficulté de guérir ainsi que sur l’amitié.

Il se déroulera sur trois volumes.

Le volume 2 est annoncé pour l’automne 2023.

216 pages
Bichromie
18.50 x 26.00 cm
ISBN : 978-2-35212-178-7
20 €
L'Amérique
L'Amérique
Daniel Casanave
Robert Cara
Réédition

À l’âge de 16 ans, Karl Rossmann est exilé en Amérique par ses parents pour avoir eu une liaison avec la cuisinière de la maison, à qui il a fait un enfant. Juste avant de débarquer, il reste sur le bateau afin de défendre, auprès du capitaine, la cause d’un soutier soi-disant victime d’une injustice. Cet incident lui permet d’être reconnu par son oncle, le sénateur Jacob, qui le prend sous sa protection et s’applique à faire son éducation.

Karl rencontre deux amis de l’oncle Jacob, M. Green et M. Pollunder. Ce dernier l’invite dans sa villa de campagne où il fait la connaissance de sa fille Clara. Mais il se rend compte trop tard qu’il a accepté cette invitation contre la volonté de son oncle. A minuit, M. Green lui remet une lettre dans laquelle le sénateur, à son tour, le condamne à l’exil et l’oblige à se débrouiller seul.

A l’auberge où il fait halte, après avoir quitté en pleine nuit la villa de Monsieur Pollunder, Karl rencontre deux vagabonds aventuriers, Robinson l’Irlandais et Delamarche le Français. Il les accompagne afin de trouver du travail dans une ville à deux jours de marche de New-york mais il les abandonne bien vite pour prendre un emploi de groom dans un hôtel. Robinson vient le rejoindre à “L’Hôtel Occidental » en lui demandant son aide ce qui lui crée des soucis. Il est renvoyé et reprend la route avec ses deux compagnons.

Accusé d’avoir abandonné son poste et soupçonné de vol, Karl s’est enfui de l’hôtel Occidental dans le taxi emportant un Robinson à demi mourant. Pour échapper à la police, il se réfugie chez Brunelda, une cantatrice séduite par Delamarche. Celui-ci veut mettre Karl au service de Brunelda afin de remplacer Robinson dont elle s’est lassée. Karl se révolte mais ne peut que se résigner. Plus tard,un matin de bonne heure, pour ne croiser personne, il conduit Brunelda devenue impotente dans une curieuse Entreprise.

En repartant, il croise sur sa route l’équipe de recrutement du théâtre de la nature d’Oklahoma. Il réussit à se faire engager en tant que machiniste tout en abandonnant sa véritable identité.

Il part en train vers son nouveau destin, rempli d’espérance.

224 pages
Noir&blanc
16.70 x 24.00 cm
ISBN : 978-2-35212-083-4
20 €
Fabcaro sur la colline
Fabcaro sur la colline
À l’occasion de la grande exposition rétrospective sur Fabcaro prévue à la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image d’Angoulême, du 12 juillet 2022 à mars 2023, 6 Pieds sous terre publie, en co-édition avec la Cité, la monographie Fabcaro sur la colline.

En vingt ans, Fabcaro est devenu l’un des auteurs incontournables de la bande dessinée francophone. On lui doit bien sûr l’immense succès qu’est Zaï zaï zaï zaï, mais que sait-on d’autre de Fabcaro ? Cette monographie, initiée à l’occasion d’une grande exposition qui lui est consacrée, à la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image d’Angoulême, vous plongera au cœur d’une carrière débutée il y a trente ans dans la presse locale et qui n’a cessé depuis de se réinventer entre autobiographie, nonsense et expérimentations. Vous découvrirez l’écrivain-dessinateur qui préfère travailler dans sa cuisine plutôt que dans un atelier. Bandes dessinées, romans, films, romans-photos... et maintenant ?

Cet ouvrage monographique propose des analyses, interviews et interventions d’auteur.rice.s, ainsi que de nombreux travaux inédits ou rares de Fabcaro.

Ouvrage co-édité avec la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image d’Angoulême, sous la coordination éditoriale de Mathieu Charrier, Maël Rannou et Camille de Singly. Autres intervenants : Vincent Eches, Fabcaro, Blanche Gardin, Henri Garric, Émilie Gleason, Irène Le Roy Ladurie, Gilles Rochier et François de Singly.
-20% sur l'esprit de la forêt
-20% sur l'esprit de la forêt
Réédition

Un cowboy recherché dans tout le Far west pour avoir imité Jean-Pierre Bacri. Des playmobils. Un auteur de bande dessinée qui va manger chez une tante qu’il n’a pas vue depuis quinze ans. Un débat littéraire. Quelqu’un qui est gravement malade. Des indiens. Des poursuites à cheval sans cheval. Une histoire d’amour entre Huguette et l’étron. Des cartes de catch. La sagesse d’un grand chef. Un supermarché.

Quand j’étais enfant, je jouais dans l’escalier à inventer des histoires de cowboys avec mes playmobils, il y avait toujours la télé en fond qui venait interférer dans mes histoires et cela donnait des scénarios décousus et incohérents qui étaient pour moi parfaitement crédibles. Et puis un jour, l’incohérence m’a dérangé. Un jour, je n’ai plus été enfant. Et puis un jour, finalement, si, de nouveau.
Fabcaro

Dans la lignée de La clôture, paru en 2009 dans la même collection, Fabcaro réinvite le lecteur à fouler les grandes plaines d’un humour fait d’expérimentations et de non-sens.
Faut faire le million
Faut faire le million
Avec Faut faire le million, quatrième volet de son implacable autofiction Gilles Rochier rentre dans le dur.

Dur comme l’époque qui nous transperce, agitée de précarité et de violence…

« On n’a plus les bras ni les jambes, ni même l’esprit pour imaginer du meilleur à venir, chaque question devient une angoisse. À force d’avoir la misère comme décor, ça déborde. On ne voit plus au-delà, avec la trouille d’être dedans jusqu’au cou. On tente les vieux codes d’avant, on tente d’avoir des principes, des règles de vie pour tenir le terrain. Rien n’y fait. »

La condition de déclassé balaie tout. À subir tant les affres du temps que la crise économique, les relations amicales ou amoureuses tournent au tragique, les discussions entre potes virent rapidement à la confrontation. Chacun.e se barricade dans des illusions rassurantes. L’espoir de s’en sortir semble ne plus tenir qu’à une grille de loto ou un business foireux. Gilles n’y échappe pas. Tout l’énerve, tout le contrarie.

La mort sordide d’un ami d’enfance est la mèche allumée de trop. Il n’a plus l’âge d’une bonne dépression et entre dans une introspection comme on résoudrait une énigme, cherchant les mots à dire à son pote défunt. Pourquoi lui est toujours vivant et pas son ami. Entre déni, mythomanie et prise de conscience de l’échec, ce nouveau volet de la vie des quartiers, point d’ancrage du travail autofictif de l’auteur, pointe sa mire avec lucidité et réalisme sur le monde urbain actuel et sur la génération X qui s’y noie.
La fuite
La fuite
Pour échapper à un quotidien morne, répétitif et qui l'accable, un auteur de bande dessinée part en quête d'aventures au Mexique, à l'invitation de Juan - un mystérieux poète espagnol croisé au festival du livre de Hambourg. Leur but : retrouver la tête de Pancho Villa. Rien que ça. Des bruits courent sur la profanation de la tombe de Pancho Villa, le célèbre héros de la révolution mexicaine. Sa tête a disparu. C'est ce que Juan, obscur poète espagnol, révèle à Nicolas Moog, lors de leur rencontre au festival du livre de Hambourg. Accablé par son quotidien déprimant, l'auteur décide d'aller rejoindre le poète au Mexique et de partir avec lui sur la piste de la mystérieuse relique. Voilà comment une anodine chronique autobiographique se transforme en un périple épique où se croisent bandits mexicains, saouleries désabusées et remise en question métaphysique. Mais Juan est-il vraiment celui qu'il prétend être ?

Habitué des aller-retours en Amérique centrale, l'auteur et musicien Nicolas Moog débarque cette fois au Mexique, non plus pour des concerts et des rencontres avec la scène blues et folk du sud des États-Unis - comme à son habitude - mais animé par la volonté farouche de retrouver une relique chère à son cœur.
TMLP
TMLP
Nouvelle édition

“Ta mère la pute !". Une insulte de cour de récré qui, parfois, cachait une triste réalité. Gilles Rochier poursuit le travail amorcé dans Temps mort, et regarde de nouveau son quartier. On pense tout de suite à une bande dessinée sociale. C'est indéniable, Gilles Rochier est un auteur social, sans doute un des seuls qui sache parler de la banlieue parisienne sans utiliser des images vues à la TV ou un misérabilisme de bon aloi. Il l'aime sa banlieue, autant qu'il la déteste, et il la raconte parce que c'est ce qu'il a toujours connu. La misère dont il parle peut sans doute se trouver dans les campagnes, chez les jeunes désœuvrés des beaux quartiers, le sentiment d'abandon dans de nombreux autres endroits.

TMLP est un livre poignant pour le témoignage qu'il apporte, mais si c'est un grand livre c'est avant tout parce que Gilles Rochier sait raconter les choses. Peu d'auteurs savent à ce point utiliser l'espace de la bande dessinée. Il raconte, sans avoir l'air de rien et la fluidité est permanente, accentué par un dessin adouci grâce à une douce bichromie. TMLP parle de misère, de jeux d'enfants, d'ennui, de blocs, de bois dangereux. TMLP confronte un homme à son passé, une réalité à une autre, et évite tout pathos grâce à l'absolue simplicité d'une écriture qui va droit au but.

Prix Révélation, Festival International de la Bande Dessinée, Angoulême 2012.
Première édition : 2011.